Le syndrome du « visionniste » ?? Depuis le début de la crise sanitaire, la visioconférence devient un véritable mode de travail suivi par de nombreuses entreprises. La communication par visioconférence peut vite devenir harassante. Malgré cela, elle atténue le manque de communication non verbale lors des échanges au sein d’une équipe. La visioconférence a pris une place considérable dans notre vie avec la crise sanitaire. Elle devient la meilleure solution pour garder du lien social à distance. Après la lecture de cet article, vous en saurez plus sur les différents syndromes du « visionniste » et comment vous en défaire ?

 

Le syndrome lié à l’absence de signes non verbaux

 La communication non verbale n’est désormais plus possible et il est difficile d’exploiter tous nos sens. En effet, seule l’ouïe est utilisée. Quand nous sommes en face d’une personne, le fait de cligner des yeux ou de hocher la tête permet d’indiquer à la personne que nous l’écoutons. Notre gestuelle peut signaler que nous souhaitons prendre la parole. Nous ne nous rendons pas toujours compte de l’importance de ces signes non verbaux qui facilitent la compréhension claire des messages et des intentions lors d’une interaction. Quelquefois, lorsque la caméra n’est pas bien cadrée, seul le visage de la personne est visible. Par conséquent, le cerveau fait davantage d’efforts pour se concentrer. Il est contraint de s’appuyer sur d’autres indicateurs, comme le ton de la voix ou les expressions du visage pour comprendre clairement son interlocuteur. Par ailleurs, si vous souhaitez développer vos compétences en ventes et management à distance, cet article vous intéressera :

La peur de l’image que l’on envoie

Nous avons souvent peur de l’image que nous envoyons aux autres. En effet, la visioconférence bouleverse la perception que les autres ont de nous, mais aussi le regard que l’on porte sur nous-mêmes. Ainsi, la fatigue peut vite apparaitre. Cela est causé par la peur de se voir et d’être vu à l’écran pendant une conversation. Notre esprit est perturbé par des pensées négatives. Nous nous demandons si notre interlocuteur nous voit sous notre meilleur jour (ou si nous n’avons pas un bouton sur le visage). Ainsi, toutes ces pensées qui fatiguent le cerveau jouent énormément sur notre moral.

 

« Where is Jack ? »

 Plus il y a de participants, plus la gestion de la réunion en visioconférence devient complexe.  Il reste compliqué de se focaliser sur chaque participant. Rajoutez à cela les notifications qui apparaissent souvent et le tchat, notre concentration en est d’autant plus réduite.

Vous demandez-vous comment vous débarrasser de ces syndromes ? Tout d’abord, il est conseillé de faire des pauses toutes les 20 minutes environ. Éloignez les yeux de votre écran et essayez de regarder loin devant vous à 20 mètres pendant 20 secondes. Il y a toujours possibilité de couper la caméra pendant la réunion. En effet, vous pouvez laisser la caméra allumée les 5 premières minutes de la réunion et la désactiver quand vous abordez des sujets plus techniques. Ainsi, chacun pourra se concentrer sur le contenu. Pour combler le manque lié aux signes non verbaux, vous pourrez jouer sur le ton de la voix ou amplifier les gestes du visage pour attirer l’attention de la réunion. Voilà, vous savez désormais comment soigner le syndrome du « visionniste ».