La distance nuit-elle nécessairement à la confiance ? Durant ce webinar, chaque intervenant vous partage sa vision du télétravail. Ils vous transmettent aussi les méthodes de collaboration à distance utilisées dans leur entreprise respective.

Retrouvez dans cet article les grandes thématiques abordées tout au long du Webinar ! Et pour en savoir plus, accédez au replay !

Nous avons eu l’opportunité d’accueillir 6 invités :

  • Marion ANDRO, co-présidente de l’agence de communication B Side.
  • Guénaëlle LECHAT, DRH chez RCA.
  • Cécile STAEHLE, culture manager chez Troopers.
  • Julien DUBUISSON, Développer senior chez Troopers.
  • Christophe COLLIGNON, co fondateur de Sens Collectif.
  • Matthieu VALIN de chez Helloréseau.

Et l’animatrice de ce Webinar, Amandine GREENBERG, co fondatrice de Explr.

Pourquoi ai-je moins confiance à distance ?

Nous construisons nos groupes humains et nos organisations en fonction de la qualité de nos relations. C’est la multiplicité des interactions qui va faire que nous avons une cohérence avec un groupe d’ami. Donc si nous nous voyons plus alors, nous ne communiquons plus, nous nous perdons de vu et nous nous éloignons. Dans le cas du télétravail on retrouve exactement le même phénomène, on est dans une crise de confiance. 

Dans la vie de tous les jours, nous donnons notre confiance beaucoup plus facilement. Cela se joue même parfois au feeling. Mais, au travail c’est autre chose. Il faut que la personne soit compétente, fiable et qu’il y ai une qualité de la relation. Puis cela est divisé avec l’enjeu, le risque de la tâche confiée, etc. S’il n’y a pas cette qualité de la relation avant la mise en place du télétravail il est quasiment impossible d’avoir confiance à distance. Il faut donc trouver d’autre moyen.

 

Comment puis-je faire confiance à quelqu’un à distance ?

Tout d’abord, la mise à disposition d’un bon matériel favorise un bon climat de travail. En effet, cela signifie qu’on ne rencontre pas, ou peu, de difficulté matérielle en télétravail.

Ensuite, c’est bien de se re fixer le bien commun de l’entreprise. Aussi, d’expliciter à nouveau ces questions : qu’elle est la raison d’être de l’entreprise ? Quel est son rôle dans son entreprise ? Quel est son domaine décisionnel ? etc.

Dans tous les cas, ce qui est important c’est que le travail demandé soit fait. À partir de là, un premier climat de confiance s’instaurera automatiquement.

Cependant, il existe des entreprises où il n’y a pas de hiérarchie. Il est donc impossible à première vue de justifier son travail auprès de ses collaborateurs. Trooders a trouvé comme solution de mettre en place un espace où ils peuvent communiquer leurs avancées vers le reste de l’équipe (d’un point de vue individuel vers le collectif).

 

Que pensez-vous de la surveillance à distance ?

 

Une étude a démontré que 45% des salariés déclarent travailler dans des entreprises qui utilisent des outils de surveillance pour le travail à distance. Ça peut être le suivi du temps, l’historique navigateur, le mouvement de la souris ou la supervision des temps de connexion.

C’est à l’unanimité que les invités de ce webinar ont trouvé ces méthodes de travail inappropriées. Il est clair que surveiller ses équipes au doigt et à l’œil n’instaure pas un climat de confiance. D’après Christophe COLLIGNON « c’est à partir du moment où on est traité comme un imbécile on se comporte comme un imbécile ».

Chaque intervenant explique que leur entreprise utilise des méthodes agiles. C’est-à-dire que les salariés s’auto-organisent et que les supérieurs savent que leurs équipes ont travaillé quand elles atteignent leurs objectifs.